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L'essentiel par l'éditeur
La personne de confiance joue un rôle crucial dans l'accompagnement des patients, surtout lorsque ceux-ci ne peuvent plus exprimer leur volonté. Elle assiste aux entretiens médicaux pour aider le patient, mais ne peut prendre de décisions à sa place. En cas d'incapacité du patient, elle est consultée pour donner un avis éclairé, bien que non contraignant, sur les soins envisagés. Ce rôle est essentiel pour respecter les droits du patient et assurer une prise de décision médicale éclairée.
Lorsque le patient est en état d’exprimer sa volonté, ni sa personne de confiance, ni sa famille, ni ses proches ne peuvent s’exprimer à sa place. Il ne peut en aucun cas leur déléguer son droit de décision.
La personne de confiance a été créée afin de ne pas laisser le malade, parfois peu réceptif du fait de son état de santé, seul face au discours souvent technique du praticien. À ce titre, l’article L. 1111-6 du Code de la santé publique dispose que « si le malade le souhaite, la personne de confiance l’accompagne dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux afin de l’aider dans ses décisions ». Par conséquent, lorsque le patient est lucide, sa personne de confiance est une aide, mais elle n’a pas de rôle à jouer dans le cadre du consentement. C’est égale...
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